Les grandes marques ont un combat. Trouvez le vôtre.

Voici une victime. Sans vouloir l’accabler, elle ne manque pas d’exprimer toutes les particularités de son rôle. Premièrement, elle attire l’attention sur elle, et attend fragilement que quelqu’un lui vienne en aide, car elle seule, elle n’est pas capable de résoudre ses problèmes.

Deuxièmement, pour que la victime puisse être une victime, elle a inévitablement besoin d’un sauveur et d’un persécuteur.

Maintenant quel est le lien avec le marketing ? 

En fait, la victime représente le personnage type d’un individu dans le besoin. Bien que le terme ait une connotation péjorative, ce rôle est tenu par le consommateur. Étant dans le même état, il joue le rôle de demandeur et attend donc une aide extérieure pour se satisfaire. Dans ce cas, la “Fashion victim” est un exemple probant.

Il revient pour jouer de mauvais tours ! Le persécuteur est le personnage responsable du malheur de sa victime et raison d’être du sauveur. Souvent agressif, imbu de sa personne, il tente par tous les moyens de rabaisser les autres pour asseoir une place dominante. Le persécuteur peut alors prendre différentes formes :

• Une personne
• Une invention (malédiction, monstre, châtiment…) 
• Une contrainte (pluie, impôt, redevance télévisuelle…)

En marketing, ce rôle se traduit par les besoins profonds qu’ont les consommateurs d’obtenir quelque chose ou de s’en soustraire. Ce quelque chose est une aubaine sur lequel des business peuvent s’aménager. En l’occurrence, les besoins sécuritaires, d’appartenance, d’estime et d’accomplissement sont des campements sur lesquels les marques se reposent et font bataille. Par exemple, il existe Flashguards qui se bat sans relâche contre les nuisibles, Salauds de Patrons qui se révolte avec autodérision contre les clichés patronaux, ou encore ALM Méca qui vient à bout du travail approximatif grâce à sa mécanique de précision.